MACIF remporte la Transat du Centenaire !

MACIF remporte la Transat du Centenaire !

C’est à 13h 31mn et 20sec (19h 31mn et 20sec, heure française), ce lundi 3 juillet 2017, que le maxi-multicoque MACIF a coupé, sous le pont de Verrazano-Narrows en baie de New York, la ligne d’arrivée de la Transat du Centenaire, un course 100% trimarans Ultimes, célébrant 100 ans d’amitié entre la France et les États-Unis, dans le cadre de THE BRIDGE.

Un succès collectif
Après 8j 00h 31mn et 20sec de course depuis le départ le dimanche 25 juin, à 19h, sous le pont de Saint-Nazaire, François Gabart et ses cinq hommes d’équipage - Pascal Bidégorry, Guillaume Combescure, Antoine Gautier, Benoît Marie et Yann Riou -  signent une victoire collective qui ne manque pas de panache, au terme d’un parcours inédit de 3 152 milles (5 840 km), chargé d’histoire à travers l’Atlantique d’Est en Ouest. Ils ont en réalité parcouru 3 582 milles à 18,61 nœuds de moyenne contre les vents dominants.

Une victoire à haute valeur symbolique
Si les six hommes n’ont pas pu rivaliser à bord de leur fabuleuse machine à voiles contre le Queen Mary 2, géant d’acier de 345 mètres de long et figure de proue de l’événement qui a fait fi à toute vapeur des conditions peu propices aux hautes vitesses depuis le départ de Saint-Nazaire, ils n’ont pas dû démériter pour décrocher tous les honneurs de cette transat à haute valeur symbolique, empruntant les traces retour du débarquement américain de 1917. Après une traversée majoritairement disputée contre les vents contraires et au meilleur niveau de compétition océanique, François Gabart et les siens s’imposent face à deux sérieux et coriaces concurrents, IDEC SPORT (Francis Joyon), Sodebo Ultim’ (Thomas Coville), eux-mêmes suivis par  Actual (Yves Le Blévec). 

Jamais deux sans trois…
François Gabart, qui a déjà remporté la Transat Jacques Vabre en double en 2015, la Transat Anglaise (The Transat-bakerly) l’an passé en solitaire, signe, une victoire de plus à bord de son géant à voiles, le dernier né des quatre trimarans Ultimes réunis sur les rangs de cette course pas comme les autres.  À 34 ans, il ajoute une ligne de plus à son imposant palmarès. Aux côtés des siens, il n’a pas caché sa joie, et apprécié comme il se doit, au large de la Statut de la Liberté, la saveur de ce succès collectif au terme d’une course menée collectivement d’une main de maître, qui n’a laissé aucun droit à l’erreur entre Saint-Nazaire et New York.